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Du fond du cœur, sert souvent à désigner une extrême douleur.
(Terme juridique) Cette expression latine désigne aujourd'hui l'acte réalisé de façon irréfléchie, sous l'effet de la colère ou de la folie.
Locution latine
Action d'abstruser, état abstrus (cacher profondément).
Qui est difficile à comprendre, à saisir par l’esprit.
Mauvaise humeur exprimée par des propos acerbes ou hargneux.
Proverbe latin : « à de grands résultats par des voies étroites », une façon de dire que la gloire n'arrive pas facilement.
C'est aussi le mot de passe des conjurés d'Hernani dans l'œuvre de Victor Hugo.
Adamantin est un adjectif relatif au diamant : dureté adamantine (qui a la dureté du diamant), éclat adamantin (qui a l'éclat du diamant).
Faire une sévère réprimande à quelqu'un.
Anciennement, admonester était un terme de jurisprudence dont on se servait lorsqu'un particulier ayant commis une faute qui ne méritait pas une grande punition, le juge le mandait pour lui faire quelque remontrance à huis clos, avec défense de récidiver.
Qui est plein de manière précieuse de parler ou d'agir.
Il se dit aussi des Choses qui marquent de l'affectation.
Personne à qui l'on se fie pour commettre une action répréhensible ; membre d'une société secrète, d'un complot.
Parure, ajustement.
S'utilise au pluriel et par raillerie, sur l'accoutrement d'une femme.
État de vigueur et de vitalité, souvent mêlé d'enjouement et d'entrain.
Raffiné jusqu'à être obscur, très compliqué.
En Égypte ancienne, artistes renommées faisant profession de divertir les femmes des harems et d'instruire les dames de haut rang, dans le domaine de la danse, la musique, la poésie classique, le chant, le tissage et la broderie. Certaines almées étaient également guérisseuses et sage-femmes.
Double sens présenté par une phrase en raison de sa construction ou du choix de certains mots. On peut citer par exemple : « ce pain n'est pas coupable, donc il est innocent », « elle est sortie en pleurant du café… » (des larmes au café)
Figure de rhétorique qui consiste à écrire un discours ou un texte de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible. Par extension, écrit ou discours dont les phrases, contre l’intention de l’auteur, ne présentent que des idées sans suite et n’ont aucun sens raisonnable.
Figure de style introduisant une rupture dans la construction d’une phrase.
« Anacoluthe » est aussi un des jurons préférés du capitaine Haddock
Qui a le ton, la manière des pièces d’Anacréon, en parlant d’un certain genre de poésie caractérisé par la laudation de la volupté, par extension, qui est teinté d’une légère licence érotique.
Une interprétation anagogique, s'élève du sens littéral à un sens spirituel.
Une analepse ou retour en arrière est une figure de style. Elle correspond à un retour en arrière, au récit d'une action qui appartient au passé. Il consiste à raconter après-coup un événement. On peut également parler de flashback pour exprimer cette idée, mais le terme de flashback ne s'utilise qu'à propos de cinéma. L'analepse est aussi utilisée pour la navigation.
Histoire des antécédents, résumé.
Dans l'église catholique, l'anamnèse relate la vie de Jésus-Christ en quelques phrases.
Désigne aussi et plus couramment une évocation volontaire du passé.
Sentence de malédiction de l'Église.
Le terme s'emploie quelquefois, au figuré, surtout dans le style soutenu, et signifie « réprobation », « blâme solennel ».
Par extension, il désigne aussi celui ou celle qui est l'objet d'opprobre ou d'exécration.
Censure, blâme ; désigne une haine persévérante.
Terme de rhétorique. Sorte de démonstration par laquelle on fait voir la vérité d'une chose en prouvant l'impossibilité ou l'absurdité du contraire.
Apocatastase est la transcription du terme grec apocatastasis, qui signifie la restauration dans l’état original ou primordial.
On qualifie d’apocryphe un écrit dont l'authenticité n'est pas établie, et qui est en conséquent douteux, voire suspect.
Un jugement apodictique présente un caractère d'universalité et de nécessité absolue. Une proposition apodictique est nécessairement vraie et irréfutable, où que vous soyez (par opposition à assertorique).
L'apopathodiaphulatophobie est la peur de la constipation. Elle peut entraîner chez certains individus une surconsommation de produits laxatifs amenant à des mélanoses rectocoliques et autres colites réactionnelles sanguines.
Se dit d'une théologie qui approche la connaissance de Dieu en partant de ce qu'il n'est pas plutôt que de ce qu'il est, approche dubitative.
Parole mémorable de quelque personne illustre ayant valeur de maxime.
Contradiction irréductible.
Terme grec signifiant embarras.
L'aréopage (en grec à reios págos) était à Athènes la « colline d'Arès », située à l'ouest de l'Acropole ; c'était aussi le nom du conseil qui s'y réunissait.
Aujourd'hui, c'est un synonyme d'assemblée, de réunion de gens compétents et choisis.
Un jugement assertorique énonce une vérité de fait, sans la poser comme nécessaire.
État du sage affranchi de toute émotion, de toute passion.
Quiétude absolue de l'âme
Qui caractérise une personne facilement inquiète ou irascible.
Destruction par le feu.
Par allusion à un personnage de la mythologie grecque, celui qui conduit une voiture. Le mot ne s'emploie qu'en plaisanterie.
Se dit figurément d'un jeune homme sot et niais.
Homme coquin, sot, importun.
Qui présente un caractère d'une excessive et oiseuse subtilité, le terme évoquant les débats des théologiens byzantins.
Se dit quelques fois pour exprimer la bizarrerie de l'esprit, ou l'inégalité de l'humeur. Peut aussi désigner une personne faible et en mauvaise santé.
Le terme cacographie, du grec kakos (laid) et graphein (écrire), désigne une orthographe fautive ou un mauvais style.
Mauvaise odeur de la bouche.
A ne pas confondre avec la cacosmie, qui est un terme qui désigne la modification du sens olfactif (perception des odeurs) conduisant les patients à aimer certaines odeurs désagréables ou fétides.
Vexation humiliante, affront, offense.
Sorte de ragoût fait de plusieurs morceaux de viandes déjà cuites.
Très mauvaise situation, suite à une série de coups, d’attaques médisantes.
Qui se rapproche de la chèvre ou du caprin. Qui est digne d’une chèvre : sautillant, désordonné
Qui tend à induire en erreur et à surprendre par quelque finesse, en parlant des raisonnements, des discours, etc.
Discours plat ou acte de dévotion qui parait ridicule et peu sincère, tirade ennuyeuse et moralisante.
Personne qui prédit une issue défavorable aux évènements, au risque de déplaire ou de ne pas être crue.
À l'origine, Cassandre était la fille du Roi Priam. Elle voyait l'avenir mais n'était jamais écoutée.
Un vent catabatique, du grec katabatikos qui veut dire descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids d'une masse d'air froide dévalant un relief géographique. Diverses conditions météorologiques sont nécessaires pour son déclenchement : une inversion de température en altitude et un faible gradient de pression possiblement accompagné d'une dépression en aval. Une fois le processus enclenché, la masse d'air froide s'accélère et la vitesse du vent peut être extrêmement violente (plus de 300 km/h), nettement plus que le vent anabatique.
Désigne donc au figuré quelques chose de rapide et inextinguible.
Qui exprime une affirmation.
La méthode cathartique est une méthode psychothérapique reposant sur la recherche de la catharsis chez le patient, pratiquée par Freud avant la mise au point de la méthode psychanalytique proprement dite.
Et qu'est ce que la catharsis ? C'est une thérapie utilisant l’extériorisation des traumatismes vécus.
D'une manière générale, sortie véhémente, discours très vif, violent, enflammé contre quelqu'un.
Tout comme thuriféraire, l'origine de caudataire est religieuse : c'était celui qui portait la queue de la robe d'un pape, d'un prélat. Avec le temps, sa signification a dévié. Caudataire se dit maintenant d’un homme obséquieux, qui flatte et sert quelquefois bassement ceux dont il peut espérer quelque faveur.
Désigne quelqu'un d'habile, de rusé.
Réunion d'un petit nombre de personnes ayant les mêmes idées, les mêmes goûts, professant surtout les mêmes théories artistiques, littéraires, philosophiques.
Un cénotaphe est un monument élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d'un tombeau, bien qu'il ne contienne pas de corps.
Criaillerie importune et malveillante.
En finance, désigne une mesure destinée à faire pression sur un débiteur, mais qui n'est pas définitive et est susceptible d'être révisée après un certain laps de temps.
Par extension, ce qui implique, et/ou contient une menace.
Si vous dites de quelqu'un qu'il fait quelque chose avec componction, vous signifiez que la personne est inspirée d'une gravité recueillie et affectée, qu'elle fait les choses avec cérémonie.
Ironiquement, désigne une fausse repentance.
À l'origine, désigne le regret d'avoir offensé Dieu.
Malversation d'un fonctionnaire qui ordonne de percevoir ou perçoit sciemment des fonds par abus de l'autorité que lui donne sa charge.
En droit international, un condominium est un territoire sur lequel plusieurs puissances exercent conjointement leurs autorités, leurs souverainetés.
La coprolalie est une tendance pathologique de langage qui consiste à dire de façon inusuelle des mots grossiers, vulgaires et orduriers.
La coquecigrue serait née de l'union d'un coq, d'une grue et de la cigüe, dont elle est d'ailleurs friande. Les coquecigrues se déplacent par bandes d'oiseaux migrateurs, mais dès qu'un humain les aperçoit, l'oiseau qui se trouve en tête pousse un cri perçant pour alerter les autres. Les coquecigrues s'envolent alors vers le ciel et deviennent invisibles.
Débiter des coquecigrues signifie raconter une histoire ou un conte, mentir.
Désigne ce qui est brillant, éclatant, étincelant.
Le coryphée est le chef de chœur dans la tragédie antique. Il se situe au milieu de la scène et est chargé de guider les choreutes (ou choristes), de prendre parfois la parole au nom du chÅ“ur et de dialoguer avec le personnage en scène. De façon ironique, désigne la personne qui se distingue le plus dans une secte, dans un parti, dans une profession ou qui, dans un groupe, prend la parole pour les autres.
Qui concerne la chasse. Art de la chasse.
État d'abandon et de solitude morale complète.
La déshérence est la situation dans laquelle se trouve un bien ou un patrimoine lorsque son propriétaire est décédé sans laisser d'héritier connu.
L'article 768 du Code civil français prévoit que l'État recueille les biens par voie de déshérence. Pour désigner une succession qui n'est réclamée par personne, on parle aussi de "succession vacante".
Texte ou discours qui attaque de façon violente une personne ou une institution. Critique amère, violente, le plus souvent sur un ton injurieux. Il peut s'agir d'un pamphlet, d'une satire…
Plusieurs auteurs de littérature tels Emile Zola, Victor Hugo, Jean-Baptiste Lozac'h s'exprimaient sous cette forme dans divers journaux : ex d'articles : "J'accuse" de Zola dans le journal l'Aurore.
Du latin dilatorius, de differre qui veut dire « différer, retarder ».
Qui tend à prolonger une échéance, un délai.
Personne qui souffre de pulsions obsessionnelles l'incitant à boire par crises de grandes quantités de boissons alcoolisées, ou toxiques, ou les deux.
Qui s'exprime avec facilité et aisance
Qui est (volontiers) excessif ou pompeux dans ses éloges. Qui loue avec enthousiasme, souvent avec pompe, excès, emphase
Énoncé se bornant à reproduire une opinion commune ou une apparence.
Religieusement, la doxologie est une louange à la gloire du Christ qui peut s'étendre aux trois personnes de la Trinité.
Relatif à Dionysos, dieu grec que l'on lie souvent aux fêtes et au vin.
Par extension, qui a un caractère de démesure, de foisonnement exubérant.
Qui a la blancheur, l'apparence de l'ivoire.
Un échanson était un officier chargé de servir à boire à un roi, un prince ou à tout autre personnage de haut rang. En raison de la crainte permanente d'intrigues et de complots, la charge revenait à une personne en qui le souverain plaçait une confiance totale. L'échanson devait en particulier veiller à écarter tout risque d'empoisonnement et parfois même goûter le vin avant de le servir.
Dans la mythologie et les religions, les divinités ont parfois un échanson elles aussi.
De plus, dans la Bible (Genèse, chapitre 40), on parle de l'échanson du pharaon.
Arôme qui rappelle la fumée, le brulé et le caoutchouc (famille des odeurs brulées, chauffées ou séchées).
Empreinte laissée dans le cerveau ou le système nerveux par un événement douloureux et susceptible d’être réactivé par une stimulation appropriée.
L'épigramme était à l'origine une courte phrase (inscription) qui en ornait les tombeaux, statues et monuments grecs. Les Latins furent les premiers à lui donner une destination satirique ou moqueuse.
L'épigramme désigne (de nos jours) une petite pièce de vers d'intention satirique, se terminant généralement par un trait piquant.
L'éponymie est le fait de « donner son nom » à quelque chose. Ce qui donne son nom est un éponyme.
Le terme s'emploie surtout en littérature, histoire, cinéma économie :
Crainte excessive, à caractère pathologique, de rougir en public.
L'étiologie (grec αιτιολογία, de αιτία, ätÃa – la cause et λόγος, lógos – l'étude) concerne une École philosophique de l'Antiquité qui s'intéressait à l'étude des causes.
On parle de conte étiologique lorsqu'une histoire a pour but de donner une explication imagée à un phénomène ou une situation dont on ne maîtrise pas l'origine. Exemple : Pourquoi les chiens n'aiment-ils pas les chats ?
Emprunté au latin de la Renaissance fac totum (« fais tout ») : celui qui s’occupe de tout dans une maison où il est employé.
Se dit de valeurs fondées sur la confiance accordée par le public envers l'organisme émetteur.
Une monnaie fiduciaire est un instrument de paiement dont la valeur est égale à celle mentionnée sur le billet.
Le billet est justement l'exemple type d'une valeur fiduciaire : il ne vaut quelque chose que parce qu'on y prête foi (on a foi en la banque et en l'état qui garantissent sa valeur propre).
Du latin foris factura, le terme de forfaiture désigne l'action accomplie en dehors des règles édictées. Dans le droit féodal, la forfaiture correspondait à une « faute grave ».
Au sens propre qui rappelle la suie.
Au sens figuré, d'une obscurité épaisse.
Discours ou écrit embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose mais ne dit rien.
Vient du latin, gehenna, et de l'hébreu ge-hinnom, qui désigne la vallée de Hinnom, près de Jérusalem.
Le premier sens de géhenne est Biblique : il désigne le séjour des réprouvés. La vallée de Géhinnon fut ainsi pour les Juifs l'emblème de l'enfer. C'est pour cela que le terme de géhenne est souvent employé pour désigner le lieu auquel les méchants seront condamnés après leur mort.
Son second sens, figuré et vieilli, désigne une torture appliquée aux criminels, et donc par extension une souffrance intense et intolérable.
Chez certains malades mentaux, production d'un vocabulaire inventé, constitué par des néologismes et une syntaxe déformée.
L'hédonisme est une doctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et du bien souverain.
L'hexakosioihexekontahexaphobie (littéralement, « peur du nombre six cent soixante-six ») est une phobie qui tire son origine du verset 13 : 18 de l'Apocalypse, l'un des livres de la Bible. Ce verset indique que le nombre 666 est le Nombre de la bête, bête associée à Satan ou à l'Antéchrist. En dehors de la foi chrétienne, cette phobie a été “popularisée”, le nombre 666 étant utilisé comme un symbole dans de nombreux films d'épouvante.
Les hexakosioihexekontahexaphobes évitent au maximum toute chose reliée au nombre 666. Un exemple célèbre est celui de Nancy et Ronald Reagan qui, en 1989, alors qu'ils déménageaient vers leur résidence de Bel-Air (Los Angeles) firent changer leur adresse, 666, St. Cloud Road, en 668, St. Cloud Road. Certaines femmes ont exprimé leur inquiétude quant au fait de donner naissance à un enfant le 6 juin 2006.
Certains cas plus rares évitent même les références indirectes à ce nombre. Par exemple, la fraction 2/3 a un développement décimal infini qui répète le chiffre 6, et qu'on peut lire comme 0,666 666 666 666… Certains hexakosioihexekontahexaphobes gravement atteints éviteront d'avoir à utiliser des fractions incluant cette répétition de décimales. Les malades peuvent ainsi considérer qu'obtenir un brelan de 6 au poker est un signe de malchance, même si on peut considérer que c'est une assez bonne main.
De nombreux malades ont peur des chiffres constituant 666, plutôt que du nombre en lui-même ou des opérations mathématiques menant à ce résultat.
À remarquer : ce mot est bien le plus long de la langue française,
devant anticonstitutionnellement !
Serviteur attaché à un temple.
Terme du grec ancien signifiant « celui qui fait paître les chevaux », et qui est dérivé du mot cheval, en grec, et du verbe boskein (« faire paître »).
L'hippobosque désigne une espèce de mouche nuisible aux chevaux, ainsi appelée parce qu’elle accompagne, comme un pasteur, le cheval dans la prairie.
Dans l'antiquité, un histrion est un comédien qui interprète des farces grossières.
On appelle histrion aujourd'hui un mauvais comédien, ou un comédien qui se cantonne dans les genres populaires.
En linguistique on appelle idiolecte l'ensemble des usages du langage propres à un individu donné, s'exprimant oralement.
Peut aussi désigner une personne qui cherche à détruire tout ce qui est attaché au passé, à la tradition.
Du grec idios, « propre, spécial » et sugkrasis, « mélange», l'idiosyncrasie est l'idiosugkrasia, le tempérament particulier. Bien qu'on puisse parler d'idiosyncrasie en termes positifs concernant un objet, une personne, une culture, etc. , le terme est plutôt utilisé pour marquer l'exception ou l'anormal dans les idiomes institutionnels.
Ce n'est pas clair ? Un exemple alors : le fait que la langue anglaise possède deux mots pour désigner le bœuf (animal = ox et viande = beef) est une idiosyncrasie de la langue.
Désigne ce qui est convenable.
Qui ne peut se flétrir, au propre et au figuré.
Qui a un nombre impair de doigts, en parlant d'animaux.
Du latin imprecari, "prier à l'encontre de quelqu'un", composé du verbe precari, "prier" et du préverbe in, "contre". Souhait de malheurs qu’on fait contre quelqu’un.
Caractère d'inutilité, de futilité, de vanité.
Que l’on ne peut contenir ni réprimer.
Satisfaction paroxystique et ridicule de soi-même, de la valeur que l'on s'attribue, de ses avantages.
Lié à une activité hors de la légalité. Par extension, c'est quelque chose d'équivoque, de louche, de suspect.
Qu'on ne peut récuser ni contredire.
Toute chose qui a appartenance au lion.
Le terme « contrat léonin » sera employé pour désigner un contrat aux clauses anormalement déséquilibrées en faveur ou à l'encontre d'un des contractants, un des membres se réservant alors la part du lion (léonin).
Qui tient du lis, qui en a la pureté et la blancheur.
Liminaire vient du latin limen, liminis qui signifie seuil. Au-delà , il peut être utile de préciser que faire une déclaration liminaire revient souvent à « recadrer le débat » comme on dit aussi, c'est-à -dire à (im)poser le contexte de ce que l'on va dire avant de le dire… C'est donc un truc classique et efficace de rhétorique. Enfin, il n'est pas indifférent de constater que cette acception est arrivée au milieu du 16 e siècle, au moment où la pensée (la philosophie) a repris du poids face à la foi (la croyance)…
Assemblage de mots creux dans un discours, dans un raisonnement.
Discussion sur les mots, où dans laquelle les interlocuteurs emploient les mêmes mots dans des sens différents.
Diarrhée verbale, flot de paroles désordonnées, incœrcible et rapide, que l'on rencontre dans certains états d'excitation psychique.
Qui a de grosses joues (du néerlandais maffelen, mâchonner)
Ce mot signifie l'action de manger ; l'ensemble des actes qui préparent la digestion des aliments et qui comprennent la préhension, la mastication l'insalivation et la déglutition.
Douceur d’âme qui porte à être indulgent, patient et clément.
Disposition morale qui incline à la bonté, au pardon.
Faux brave, vantard plus courageux en paroles qu'en actes.
Il s'agit à l'origine d'un personnage comique du théâtre espagnol qui a les caractéristiques du Capitan de la commedia dell'arte : hâbleur, fanfaron mais pleutre devant la moindre menace. Son nom signifie tueur de Maures ; ses origines peuvent remonter au théâtre latin, où on trouve déjà ce personnage sous les traits du miles gloriosus de Plaute.
Mouche parasite des moutons, de la famille des hippoboscidés.
Femme qui, chez les anciens, célébrait les fêtes de Bacchus et se livrait à un délire qui allait jusqu’à la fureur. Par extension, femme méchante ou emportée.
Qui produit des effets plus ou moins nuisibles, en parlant de certaines exhalaisons gazeuses, ou dont l'exhalaison est puante, désagréable. Si vous n’aimez pas méphitique, vous pouvez toujours le remplacer par empyreumatique.
Réprimande sévère que l'on fait à quelqu'un.
Se dit des animaux pourvus de sabots et qui ont un nombre impair de doigts.
Personne qui a la manie de faire des vers (tel M. Jourdain).
« Chose étonnante à dire ! » : s'emploie ordinairement par antiphrase et dans le style plaisant, à propos d'une chose qui est au fond peu étonnante.
Mirabile visu (chose admirable à voir) se dit à peu près dans le même cas.
Ironiquement, chose admirable à voir.
Tendance d'esprit ou attitude systématique d'hostilité à l'innovation, au changement (dans les habitudes et les préjugés établis).
Modus operandi (MO) est une phrase latine, traduite approximativement par « mode d'opération ». Le pluriel est modi operandi (« modes d'opération »). Cette expression est aussi utilisée dans le contexte policier pour décrire un mode de fonctionnement typique d'un criminel et ses façons d'agir.
De son propre mouvement.
C'est l'expression par laquelle on désigne, dans le droit canon, une résolution prise par le pape, de son propre mouvement, en dehors de toute influence étrangère.
Disposition qui porte à donner largement ; grandeur dans la générosité.
Attention : s'écrit munificence, à ne pas confondre avec magnificence, qui caractérise ce qui est magnifique.
Ne s'emploie guère que dans l'expression Apollon musagète : Apollon musagète (« conducteur des muses ») instruit les muses à leurs arts et les conduit au Parnasse.
Mutatis mutandis est une locution latine, signifiant littéralement : « ce qui devait changer ayant été changé », et que l'on pourrait traduire de façon plus limpide par : « Une fois effectués les changements nécessaires », voire par « sans autre forme de procès ». Cette locution indique donc au lecteur que l'on va procéder à une analogie, à un rapprochement de deux situations similaires — desquelles on soustraira volontairement les dissemblances — « devant être changées » pour qu'un réel rapprochement puisse avoir lieu.
Initiation aux mystères de la religion, de la magie, de l'occultisme.
Prêtre qui initiait aux mystères sacrés de la religion chez les grecs.
Tout simplement une façon évoluée de dire « Malgré, en faisant fi de ».
La numismatique (du grec ancien νυμισμα, la monnaie légale) est la science des monnaies et médailles. Elle est particulièrement utile pour les recherches en histoire ancienne (notamment romaine ou grecque) et elle sert aussi en archéologie comme critère de datation. La collection de monnaies a été pratiquée depuis l'antiquité, mais les premières collections parvenues jusqu'à nos jours datent du XVIIe siècle.
Le numismate étudie les pièces et les médailles, il est appelé a tort collectionneur de pièces.
Le nycthémère, ou nyctémère, (du grec nukhthêmeron, mot composé à partir de nux, nuktos, « nuit », et hêmera, « jour ») est un terme technique utilisé en physiologie et en médecine, ou en science vétérinaire et en écologie pour désigner une alternance d'un jour et d'une nuit et correspondant à un cycle biologique de 24 heures comprenant chez la plupart des espèces complexes une période de veille et une période de sommeil correspondant à un jour et à une nuit.
Certaines professions occasionnent ce qu'on appelle des « troubles » du nycthémère notamment les travaux en horaires décalés.
Une obédience (du latin obœdientia, obéissance) désigne l'obéissance due à un supérieur, et par extension l'appartenance à un groupe.
Qui s’offre à l’autre, qui donne la priorité à la satisfaction des besoins de l’autre.
Conduite altruiste dans laquelle le sujet cherche à satisfaire son prochain sans demande de contrepartie.
En économie, l’obsolescence (anglicisme) est le fait pour un produit d’être périmé, et donc de perdre toute valeur, du simple fait de l’évolution technique ou de la mode, même si le produit est en parfait état de fonctionnement. Ainsi la règle à calcul a été supplantée par la calculatrice électronique en très peu de temps parce qu’elle fut complètement dépassée techniquement.
Attention : le terme obsolescence (et par conséquence obsolescent) ne s’applique qu’à une machine, un équipement (quelque chose de « concret »), il ne s’emploie pas pour une « idée », une « abstraction » (mais dans ces cas, le terme obsolète continue, lui, de s’appliquer).
Une odalisque était une esclave vierge, qui pouvait monter jusqu'au statut de concubine ou de femme dans les sérails ottomans, mais dont la plupart étaient au service du harem du sultan. Le mot vient du turc odalık, qui signifie « femme de chambre », de oda, « chambre ». En littérature, le terme désigne une femme de harem.
Dans l'usage populaire, le mot odalisque peut aussi faire allusion, à la maîtresse, la concubine, ou la petite amie d'un homme riche, ce qui est inexact étant donné que ces esclaves étaient vierges.
L'oligarchie (nom féminin) – du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) – est une forme de gouvernement dans laquelle la plupart des pouvoirs sont détenus par une petite partie de la société (typiquement la plus puissante, que ce soit par richesse, force militaire, cruauté ou influence politique).
L'adjectif « onirique » vient du nom grec « oneiros », qui signifie le « songe » ou le « rêve ». Utilisé d'abord en psychanalyse, ce terme est passé dans le vocabulaire littéraire et pictural avec les surréalistes et André Breton.
En peinture, il a été fréquemment utilisé pour qualifier l'Å“uvre de peintres ou de lithographes comme Salvador DalÃ, Jean-Pierre Alaux, Pierre Henry, Louis Vuillermoz.
Relatif à la poésie d'Ossian.
Ossian, barde écossais du IIIe siècle, fils de Fingal, serait l’auteur d’une série de poèmes dits « gaéliques » traduits et publiés en anglais entre 1760 et 1763 par le poète James Macpherson, qui eurent un énorme retentissement dans toute l'Europe. Leur authenticité est contestée, certains y voyant une supercherie littéraire de Macpherson. Ces poèmes stimulèrent l’intérêt pour l’histoire ancienne et la mythologie celtique, et ce dans toute l'Europe (il s'agissait d'une des lectures préférées de Napoléon).
Action d'exclure quelqu'un d'un groupe, d'un parti, de le tenir à l'écart.
Ainsi, dans la cours de récré, lorsqu’on a du vocabulaire, il convient de dire : « l’ostracisme dont vous faites preuve envers moi mérite la délation à l’institutrice » plutôt que « arrêtez de m’embêter où je le dis à la maîtresse». C'est ça la culture…
La palilalie concerne généralement la répétition rapide de syllabes, parfois de mots, et lorsqu'il s'agit de la répétition de segments plus complexes, on parle de paliphrasie.
Une palinodie (du grec palin, de nouveau, et ôdê, chant) est un texte dans lequel on contredit ce que l'on avait affirmé auparavant. Indique aussi un brusque changement d'opinion.
Par extension, faire une palinodie c'est se contredire volontairement – ce qui suppose en principe une intention didactique.
Voir dans le Phèdre de Platon la célèbre palinodie de Socrate.
Pandémonium désigne la capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre.
Personne qui fait l'éloge, souvent de façon excessive, de quelqu'un, de quelque chose.
Hypocrite, faussement dévot.
De paradigme : exemple parfait.
Ensemble de problèmes à étudier et des techniques propres à leur étude.
En littérature, le terme parangon est un nom commun.
Le terme, apparu en français en 1504, provient de l'espagnol parangon (comparer) et du grec ancien παρακονη (parakonê, pierre à aiguiser).
Un parangon est tout simplement un modèle, un archétype d'un certain genre, voire une caricature si utilisé péjorativement.
La paraphrénie est une psychose chronique non dissociative responsable d'un état délirant imaginatif qui se différencie des autres psychoses chroniques (comme la schizophrénie) par la cœxistence d'une intense activité délirante limitée à certains domaines de la vie intellectuelle (définition à lire deux fois pour bien comprendre).
Parèdre (transcription du grec ancien πάρεδρος / páredros) est un nom ou adjectif signifiant littéralement « assis près », « qui est assis à côté de ». Il s'emploie pour qualifier une divinité souvent inférieure en prérogative, habituellement associée dans le culte à un dieu ou une déesse plus influent. Cependant l'usage général tend à appeler parèdre le ou la consort d'une déité, qui peut lui être égale ou complémentaire.
Dans la mythologie égyptienne, pratiquement toutes les divinités étaient associées par paires et fréquemment de même racine nominale (comme dans l’Ogdoade d'Hermopolis).
En rhétorique, la figure de style qui consiste à rapprocher des paronymes (e.g. « pâtisserie » / « tapisserie ») au sein du même énoncé est la paronomase. De par son pouvoir fortement « accrocheur », elle est amplement utilisée dans tout ce qui a vocation à être court tout en étant efficace : les publicités, les proverbes, les titres, etc.
Elle est aussi très courante dans les calembours, où l'on parle d'à -peu-près.
Affiche satirique qu’on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
Désigne une raillerie bouffonne et triviale, un écrit satirique ou une épigramme malicieuse.
Celui qui tâche, par des flatteries et de belles paroles, de tromper, ou simplement d'en venir à ses fins.
Remarque : le patelin flatte et trompe. Le papelard trompe aussi, mais c'est en simulant la dévotion.
Pathos est un mot grec qui signifie « souffrance, passion ».
C'est la partie de la rhétorique qui traite des moyens propres à émouvoir l'auditeur.
Familièrement, recherche inopportune d'effets de style dramatique ; propos pleins d'emphase et peu clairs.
Dans les gymnases de l'antiquité, celui qui connaissait bien les manœuvres propres à chaque exercice, de manière à pouvoir enseigner comment il fallait l'exécuter, sans savoir cependant quel effet il produisait sur la santé de celui qui s'exerçait.
Animal appartenant à un ordre des mammifères ongulés caractérisé par un nombre impair de doigts aux membres postérieurs et comportant les damans, les équidés, les tapirs et les rhinocéros.
La périssologie est une figure de rhétorique qui désigne l'usage de pléonasmes sans intention littéraire.
De Philippe : terme emprunté aux harangues de Démosthène contre Philippe de Macédoine.
Discours violent et satirique.
Désigne ceux, celles qui exercent le pouvoir par l'argent et pour l'argent. (mais… c'est encore le portrait de Yannish !)
La polydipsie est un symptôme rencontré en endocrinologie et caractérisé par une soif excessive avec augmentation de l'absorption de liquide, causée par la polyurie dans le cas du diabète sucré, ou par un dérèglement du centre hypothalamique de la soif en cas de diabète insipide.
Qui a rapport à la polymathie, i.e.qui est multiple et varié.
Personne très laide, très sale, répugnante. En l'adjectivant, peut désigner une chose. Un mot dont la sonorité seule est déjà très évocatrice… (d'où l'onomatopée poueerk).
En droit, manquement (par intérêt) d'un responsable aux devoirs induits par sa fonction.
Qui se détermine spontanément, qui agit, qui parle ou qui écrit sans délibération, sans réflexion préalable.
Familiarité malséante à l'égard de quelqu'un dont on ne partage pas l'intimité.
Familiarité, liberté, souvent jugée déplacée, qu'un homme se permet avec une femme.
Action de reporter, de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait le moment même.
En médecine, la phase prodromique désigne la période d'une maladie pendant laquelle un ensemble de symptômes avant-coureurs, généralement bénins, annoncent la survenue de la phase principale de cette maladie.
Par extension, qui annonce un événement.
Ce qui est en trop, inutile, lorsque l'on parle longtemps ou écrit trop.
Mesures à prendre pour prévenir une maladie.
Une prophylaxie désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition ou la propagation d'une maladie. Le terme fait aussi bien référence à des procédés médicamenteux qu'à des campagnes de prévention ou à des « bonnes pratiques » adaptées. La prophylaxie peut être l'initiative d'une personne qui s'est exposée à un risque. Il ne s'agit pas d'un traitement médical : une prophylaxie peut amener à suivre un tel traitement, mais il s'agit avant tout d'un processus liant la prise de conscience d'un risque constaté ou pressenti à une réponse médicale ou santé publique.
Types de prophylaxie :
La prophylaxie concerne aussi bien les maladies infectieuses que les accidents du travail, les parasitoses ou le développement psychomoteur.
À ce titre, les campagnes de vaccination systématique (B.C.G. , variole, etc. ), la déclaration de certaines maladies contagieuses, ainsi que les démarches de prévention diverses d'hygiène de vie (anti-alcoolique, anti-tabac…), la médecine du travail, le dépistage précoce de certaines maladies (cancer, par exemple), les rééducations en milieu psychiatrique, etc. , sont autant d'entreprises prophylactiques.
Le prosélytisme désigne le zèle dont font preuve certains, en vue de rallier des personnes à une cause.
Vient de Protée, dieu grec marin qui pouvait changer de forme. Désigne quelque chose (ou quelqu'un) susceptible de prendre plusieurs formes, et/ou d'en changer fréquemment.
du Grec ψυχοπομπóς (psuchopompos), littéralement « guide des âmes » ; c'est le conducteur des âmes des morts.
Substance qui agit sur le psychisme, sur l'état du système nerveux central et y induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.
Locution latine signifiant :
« qui se tait semble consentir » ou « qui ne dit mot consent ».
Raisonnement trop subtil. (Faux ami avec l'anglais, où il signifie « raisonnement bien pensé ».)
Fait de reconnaître qu'on a commis une faute, accompagné de la résolution de s'amender. L'expression consacrée quand on agit de la sorte est « venir à résipiscence », et quand on fait agir quelqu'un : « amener à résipiscence ». Mot emprunté au latin ecclésiastique resipiscentia, lui-même dérivé de resipiscere, « reprendre ses sens, revenir à soi, se remettre, se repentir », lui-même formé de re et de sapere, « avoir de l'intelligence, du jugement ».
Quand vous hésitez entre les qualificatifs « moron » (un emprunt à l'anglais), menteur, et « jeteur de poudre aux yeux », choisissez rodomont !
Apprenez que ce mot vient de Rodomont, personnage de l’Arioste.
Ainsi, ne dites plus « quel hâbleur ce type », mais « cette espèce de rodomont me gonfle ». Voici le seul extrait pompé sur le net illustrant l'utilisation de ce mot, qui risque de disparaître de la langue francaise…
Henri IV ayant dit un jour à l'ambassadeur d'Espagne : « Ventre-saint-gris ! Si le roi d'Espagne me fâche, je l'irai relancer jusque dans Madrid », et l'ambassadeur lui ayant répondu avec désinvolture : « Vous ne servez point le premier roi de France qui y aurait été » ; le Béarnais ajouta sur un ton moins furieux : « Monsieur l'ambassadeur, vous êtes Espagnol, et moi Gascon. Si nous nous mettons sur la rodomontade, la chose ira loin. »
Sarcastique, qui exprime une moquerie méchante.
Mot emprunté du latin, le satisfecit est une attestation donnée en témoignage de satisfaction, originellement par un professeur à son élève pour son travail.
Personne immensément riche qui mène une vie luxueuse et opulente et qui exerce une autorité despotique.
Semnopithèque est un nom générique utilisé pour caractériser plusieurs espèces de singes.
Éternuement.
Participe passé de "stipendier" : payer quelqu'un pour l'exécution d'une mauvaise action.
Mouche piqueuse mesurant de 6 Ã 8 mm susceptible de transmettre notamment le bacille du charbon
Sui generis est un terme latin de droit, signifiant « de son propre genre ». C'est un problème de taxinomie juridique. Cela qualifie une situation juridique dont la singularité prévient tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques.
Qui s'ajoute inutilement.
Qui complète, qui sert de supplément.
Qui est en surnombre.
Un sybarite désigne une personne s'adonnant au sybaritisme.
Mais qu'est ce que le sybaritisme ? Le sybaritisme est une doctrine philosophique prônant la recherche du plaisir, de la luxure et l'indiscipline. Tout le portrait de Yannish ça…
Dans les cités grecques antiques, désignait un délateur professionnel qui dénoncait dans un but lucratif.
La tautologie (du grec tauto logos, le fait de redire la même chose) est une phrase ou un effet de style ainsi tourné que sa formulation ne peut être que vraie. La tautologie peut aussi s'apparenter au truisme ou à une lapalissade. En logique le mot tautologie désigne une proposition toujours vraie. On utilise aussi l'adjectif tautologique en mathématique pour désigner des structures qui émergent naturellement de la définition de certains objets.
Désigne un arbre hiérarchique de catégorisation thématique. Science des lois de la classification.
Du Grec « celui qui fait des tours d'adresse » il devient, à l'époque chrétienne, « celui qui fait des miracles ».
Le thaumaturge est donc celui qui accomplit des miracles et des guérisons par le contact de ses mains. Il désigne aussi un magicien dans la littérature d'heroic fantasy.
Dans l'église catholique, personne chargée de l'encensoir. Par dérivation, désigne maintenant un vil flatteur.
La triskaidékaphobie (du grec ancien τρεισκαίδεκα treiskaÃdeka, « treize » et φόϐος phóbos, « peur ») est la phobie du nombre treize. Elle est souvent considérée comme une superstition.
Elle est reliée au fait qu'il y avait treize personnes autour de la table du dernier repas de Jésus Christ, mais son origine remonte plus probablement au Moyen Âge.
La triskaidékaphobie a peut-être également affecté les Vikings, le dieu Loki étant le treizième dieu de leur mythologie. Ce fut repris plus tard par les chrétiens, désignant Satan comme le treizième ange.
On rencontre au Japon une phobie similaire concernant le nombre 4, dont une des lectures (shi) est une homonymie de la mort.
Le mot triskaidékaphobie est une composition étymologiquement correcte mais assez arbitraire : dans les pays anglophones, le mot est plutôt employé comme virelangue que pour réellement désigner la phobie.
Ignominie qui résulte de quelque action honteuse.
État d'une chose vide.
Du latin vade mecum (« viens avec moi »), désigne un petit livre de voyage que l'on porte toujours sur soi pour se renseigner.
Dénommé aussi vermicule, se dit de motifs d'ornementation en forme de trace de vers, décrivant des courbes sinueuses, courtes et irrégulières gravées en creux dans la pierre.
La vésanie est un nom générique pour désigner toute forme d’aliénation, de folie.
Le viatique (du latin viaticum « provisions de voyage ») est, dans l'Église catholique romaine, l'eucharistie donnée à un mourant.
Autrefois, on utilisait le mot « extrême-onction » pour décrire la combinaison de l'onction des malades avec l'eucharistie. Mais après le concile Vatican II, la constitution apostolique « Sacram unctionem infirmorum » du 30 novembre 1972 a organisé le rite et dirigé l'abandon de ce terme.
Le viatique désigne donc un soutien, un atout, ou un moyen de parvenir à ses fins.
Traiter avec beaucoup de mépris, dénigrer.
Celui, celle qui témoigne d'une vive ardeur pour appliquer les consignes et les règlements à la lettre.
Zoïle est le nom d'un grammairien grec né à Amphipolis, ville de Thrace, au IVe s. av. J.-C. Il était célèbre dès l'Antiquité pour avoir critiqué l’Iliade et l’Odyssée d’Homère, mort sept cents ans plus tôt, dans un recueil de méchancetés intitulé Zoïle, le fléau d’Homère [Homeromastix], a écrit ceci contre les adorateurs de ses fables. Il était surnommé « le chien rhéteur » et son nom servait d'injure. Quelqu'un lui demanda un jour pourquoi il disait du mal des hommes. Il répondit : « C’est parce que je ne puis leur en faire. » Sa fin, d’après les anciens auteurs, fut tragique, mais on ne sait pas s'il fut précipité du haut d’un rocher, pendu, crucifié ou brûlé. En critiquant un grand auteur, Zoïle a tenté de se donner de l'importance, mais son calcul ne fut pas payant puisqu'on ne parle plus de lui qu'en mauvaise part.
Désigne maintenant un critique envieux, méchant et partial.