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La palilalie concerne généralement la répétition rapide de syllabes, parfois de mots, et lorsqu'il s'agit de la répétition de segments plus complexes, on parle de paliphrasie.
Une palinodie (du grec palin, de nouveau, et ôdê, chant) est un texte dans lequel on contredit ce que l'on avait affirmé auparavant. Indique aussi un brusque changement d'opinion.
Par extension, faire une palinodie c'est se contredire volontairement – ce qui suppose en principe une intention didactique.
Voir dans le Phèdre de Platon la célèbre palinodie de Socrate.
Défaillance, évanouissement. Tomber en pâmoison, c'est se laisser aller à un plaisir fort agréable.
Un pamphlet est un texte à la fois court et virulent qui remet en cause l'ordre établi.
Une expression pamphlétaire sert donc à faire une remarque potentiellement agressive, ou tout au moins volontairement polémique.
Pandémonium désigne la capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre.
Personne qui fait l'éloge, souvent de façon excessive, de quelqu'un, de quelque chose.
Une pantalonnade désigne à l'origine la manière de jouer de Pantalon, célèbre Géronte de {commedia dell'arte} aux comportements souvent excessifs. Maintenant, qualifie la manifestation hypocrite d'un sentiment, voire une boufonnerie grossière.
La pantomime est une forme d'expression par geste sans recours à la parole. Par extension, une pantomime est un comportement outré, ridicule.
Hypocrite, faussement dévot.
De paradigme : exemple parfait.
Ensemble de problèmes à étudier et des techniques propres à leur étude.
Le paralogisme est un raisonnement faux qui apparait comme rigoureux, mais où le locuteur est de bonne foi, contrairement au sophisme pour lequel il y a une volonté de tromper.
En littérature, le terme parangon est un nom commun.
Le terme, apparu en français en 1504, provient de l'espagnol parangon (comparer) et du grec ancien παρακονη (parakonê, pierre à aiguiser).
Un parangon est tout simplement un modèle, un archétype d'un certain genre, voire une caricature si utilisé péjorativement.
La paraphrénie est une psychose chronique non dissociative responsable d'un état délirant imaginatif qui se différencie des autres psychoses chroniques (comme la schizophrénie) par la cœxistence d'une intense activité délirante limitée à certains domaines de la vie intellectuelle (définition à lire deux fois pour bien comprendre).
Parèdre (transcription du grec ancien πάρεδρος / páredros) est un nom ou adjectif signifiant littéralement « assis près », « qui est assis à côté de ». Il s'emploie pour qualifier une divinité souvent inférieure en prérogative, habituellement associée dans le culte à un dieu ou une déesse plus influent. Cependant l'usage général tend à appeler parèdre le ou la consort d'une déité, qui peut lui être égale ou complémentaire.
Dans la mythologie égyptienne, pratiquement toutes les divinités étaient associées par paires et fréquemment de même racine nominale (comme dans l’Ogdoade d'Hermopolis).
En rhétorique, la figure de style qui consiste à rapprocher des paronymes (e.g. « pâtisserie » / « tapisserie ») au sein du même énoncé est la paronomase. De par son pouvoir fortement « accrocheur », elle est amplement utilisée dans tout ce qui a vocation à être court tout en étant efficace : les publicités, les proverbes, les titres, etc.
Elle est aussi très courante dans les calembours, où l'on parle d'à-peu-près.
(Identique à paroxysmique.)
Qui a atteint son maximum, son point culminant, son apogée, bref : son paroxysme.
Affiche satirique qu’on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
Désigne une raillerie bouffonne et triviale, un écrit satirique ou une épigramme malicieuse.
Celui qui tâche, par des flatteries et de belles paroles, de tromper, ou simplement d'en venir à ses fins.
Remarque : le patelin flatte et trompe. Le papelard trompe aussi, mais c'est en simulant la dévotion.
Pathos est un mot grec qui signifie « souffrance, passion ».
C'est la partie de la rhétorique qui traite des moyens propres à émouvoir l'auditeur.
Familièrement, recherche inopportune d'effets de style dramatique ; propos pleins d'emphase et peu clairs.
Dans les gymnases de l'antiquité, celui qui connaissait bien les manœuvres propres à chaque exercice, de manière à pouvoir enseigner comment il fallait l'exécuter, sans savoir cependant quel effet il produisait sur la santé de celui qui s'exerçait.
Travail supplémentaire donné comme punition à un élève. Par extension : travail (surtout de lecture ou d'écriture) fastidieux.
Animal appartenant à un ordre des mammifères ongulés caractérisé par un nombre impair de doigts aux membres postérieurs et comportant les damans, les équidés, les tapirs et les rhinocéros.
La périssologie est une figure de rhétorique qui désigne l'usage de pléonasmes sans intention littéraire.
Terme familier dont on se sert en parlant d’une jeune femme sotte et bavarde.
Peut désigner la conclusion d'un discours, ou un discours ennuyeux et pédant.
Celui qui persifle, i.e.qui parle avec ironie, avec moquerie.
Assemblée où règnent la confusion et le désordre.
Action d'être extraverti.
De Philippe : terme emprunté aux harangues de Démosthène contre Philippe de Macédoine.
Discours violent et satirique.
Les Philistins (Assyrien Palastu ou Pilistu, hébreu : פְּלִשְׁתִּים – pelištīm, en arabe : فلسطينيون – filasṭīnīun) sont un peuple de l'Antiquité connus par différentes sources textuelles (assyriennes, hébraïques, égyptiennes) ou archéologiques.
Les Philistins apparaissent dans les sources égyptiennes au XIIe siècle avant J.-C., et sont présentés comme des ennemis de l'Égypte venus du nord, mélangés à d'autres populations hostiles connues collectivement des anciens égyptiens sous le nom de peuples de la mer.
Après leurs affrontements avec les Égyptiens, les Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans une région centrée sur l'actuelle bande de Gaza.
Leurs cités ont dominé la région jusqu'à la conquête assyrienne de Teglath-Phalasar III en 732 avant J.-C. Ils sont par la suite soumis aux empires régionaux, et semblent progressivement s'y assimiler. Les dernières mentions des Philistins datent du IIe siècle avant J.-C., dans le premier des Livres des Macchabées.
La langue des Philistins reste inconnue, dans la mesure où on ne leur connaît aucune production textuelle. Il est possible que ce soit à l'origine une langue Indo-Européenne, mais les preuves en sont ténues.
Désigne une personne à l'esprit vulgaire, fermée aux lettres, aux arts, aux nouveautés.
Lanius est le nom de genre des pies-grièches, dérivé du latin boucher. Ce nom fait référence au comportement de ces espèces qui plantent leurs proies (comme des insectes) à une épine ou une branche pointue d'un arbuste. (L'adjectif "grièche" ne s'emploie que pour cette pie et pour une ortie. Ce n'est pas flatteur !)
Par extension, désigne une femme acariâtre et querelleuse.
Celui qui est chargé des pleins pouvoirs d’un chef d’état ou d’un gouvernement, pour quelque négociation avec une puissance étrangère. Le mot peut s'employer à la fois comme un nom commun (plénipotentiaire du royaume de…) ou comme un adjectif (le représentant plénipotentiaire).
Dire deux fois la même chose en se répétant. (Ceci est une définition auto-exemplative.)
Abondance excessive de choses, de gens.
Désigne ceux, celles qui exercent le pouvoir par l'argent et pour l'argent. (mais… c'est encore le portrait de Yannish !)
Femme qui emploie un langage grossier.
La polydipsie est un symptôme rencontré en endocrinologie et caractérisé par une soif excessive avec augmentation de l'absorption de liquide, causée par la polyurie dans le cas du diabète sucré, ou par un dérèglement du centre hypothalamique de la soif en cas de diabète insipide.
Qui a rapport à la polymathie, i.e.qui est multiple et varié.
Qui peut prendre des formes diverses.
Personne très laide, très sale, répugnante. En l'adjectivant, peut désigner une chose. Un mot dont la sonorité seule est déjà très évocatrice… (d'où l'onomatopée poueerk).
Vient du latin pourfendius, titre donné par un centurion à l'un de ses ennemis viking maniant une large épée à deux mains…
Le pourfendeur est celui qui pourfend (fendre un homme de haut en bas d’un coup de sabre ou de cimeterre). Le terme n’est guère usité que d’une manière ironique et familière…
En droit, manquement (par intérêt) d'un responsable aux devoirs induits par sa fonction.
Qui se détermine spontanément, qui agit, qui parle ou qui écrit sans délibération, sans réflexion préalable.
Familiarité malséante à l'égard de quelqu'un dont on ne partage pas l'intimité.
Familiarité, liberté, souvent jugée déplacée, qu'un homme se permet avec une femme.
Action de reporter, de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait le moment même.
En médecine, la phase prodromique désigne la période d'une maladie pendant laquelle un ensemble de symptômes avant-coureurs, généralement bénins, annoncent la survenue de la phase principale de cette maladie.
Par extension, qui annonce un événement.
Ce qui est en trop, inutile, lorsque l'on parle longtemps ou écrit trop.
Mesures à prendre pour prévenir une maladie.
Une prophylaxie désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition ou la propagation d'une maladie. Le terme fait aussi bien référence à des procédés médicamenteux qu'à des campagnes de prévention ou à des « bonnes pratiques » adaptées. La prophylaxie peut être l'initiative d'une personne qui s'est exposée à un risque. Il ne s'agit pas d'un traitement médical : une prophylaxie peut amener à suivre un tel traitement, mais il s'agit avant tout d'un processus liant la prise de conscience d'un risque constaté ou pressenti à une réponse médicale ou santé publique.
Types de prophylaxie :
La prophylaxie concerne aussi bien les maladies infectieuses que les accidents du travail, les parasitoses ou le développement psychomoteur.
À ce titre, les campagnes de vaccination systématique (B.C.G. , variole, etc. ), la déclaration de certaines maladies contagieuses, ainsi que les démarches de prévention diverses d'hygiène de vie (anti-alcoolique, anti-tabac…), la médecine du travail, le dépistage précoce de certaines maladies (cancer, par exemple), les rééducations en milieu psychiatrique, etc. , sont autant d'entreprises prophylactiques.
Le prosélytisme désigne le zèle dont font preuve certains, en vue de rallier des personnes à une cause.
Vient de Protée, dieu grec marin qui pouvait changer de forme. Désigne quelque chose (ou quelqu'un) susceptible de prendre plusieurs formes, et/ou d'en changer fréquemment.
Le terme psittacisme a pour origine latine psittacus, qui signifie perroquet. Il est employé pour qualifier la répétition mécanique d'expressions, phrases ou formules par un sujet, qui ne les comprend pas nécessairement.
du Grec ψυχοπομπóς (psuchopompos), littéralement « guide des âmes » ; c'est le conducteur des âmes des morts.
Substance qui agit sur le psychisme, sur l'état du système nerveux central et y induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.
Qui est supposé avoir une existence légale, qui est réputé être ce qu’il n’est pas.